Anatomie
aquaplane : engin de glisse tracté par un bateau aussi bon marché qu’abordable techniquement, tant dans la fabrication que l’usage.
bodyboard : de l’anglais planche de corps ? support de glisse en matériaux de synthèse aussi simple à utiliser que riche dans le développement de sa technique de glisse.
belly : de l’anglais ventre, zone à laquelle on confère plus de volume augmentant ainsi la flottabilité.
carène : quand on pose un engin de glisse sur un plan d’eau calme, type piscine, la carène désigne la partie immergée de l’objet.
channel : anglais, canal. Forme concave et relativement longue pouvant être shapée dans la carène d’une planche. Le channel canalise l’eau et développe ainsi différents effets hydronamiques recherchés.
concave : surface creuse.
convexe : surface bombée.
deck : anglais, le pont (d’un bateau), surface supérieure d’un support de glisse, celle sur laquelle le corps fait contact.
dérive : appendice se fixant sous un support, principalement à l’arrière. La dérive, seule ou multiple, garantie une prise de direction à l’objet et peut augmenter sa stabilité.
finless : anglais, sans dérive.
fish tail : anglais, queue de poisson. Forme de tail analogue à la nageoire caudale d’un poisson. Il présente le principale intérêt d’offrir une large surface de portance quand surfé à plat mais qui se divise par deux pour un surf sur le rail.
gouvernail : pièce mobile servant à diriger un engin nautique.
grip : de l’anglais adhérence, textures d’accroches permettant au glisseur d’éviter de tomber de son support.
hollow board : de l’anglais creux et planche. Selon des planches essentiellement en bois dans la construction implique la réalisation d’une structure recevant une « peau », un placage sur ses deux faces. C’est la construction en aile d’avion.
kookbox : de l’anglais dingue, bizarre et boîte. C’est la planche du novice, émergeant dans les années 1930. Pouvant globalement se décrire comme une boîte en bois en forme de planche de surfing, elle était facile à bricoler soi-même et bon marché.
latte : pièce séparant généralement la planche en deux partie égales sur la longueur. D’un matériau de bonne résistance mécanique, elle agit comme un raidisseur et structure le support de glisse dans sa longueur, de manière à le faire résister aux efforts de flexion.
maître-bau : partie la plus large d’un engin de glisse.
nose : anglais, nez, la partie avant d’un engin de glisse.
outline : anglais, contour. Forme générale d’un support de glisse vu de dessus.
paipo : support de glisse d’origine polynésienne. Assez court et en bois massif, son usage repose un bon usage des rails et son flex naturel.
planche : désigne les supports de glisse, de manière générique.
planking : petit support de glisse en bois au nez recourbé émergeant en occident dans la première moitié du XXème siècle. On pourra lui trouver des caractéristiques communes avec les bodyboards ou les paipos.
quille : partie la plus basse d’un engin nautique pouvant assurer des fonctions structuelles, directionnelles et de lest.
rame : objet constitué d’un manche et d’une pelle permettant de propulser un engin nautique à la force des bras.
rênes : pièces souples aidant le glisseur à se maintenir sur un engin de glisse et à le diriger.
rail : de l’anglais rail, y voir la notion de guidage irrémédiable. On utilise ce terme pour décrire les côtés de la planches dans leur volumétrie.
rocker : de l’anglais bascule. Profil, vue de côté, d’un engin de glisse. Il donne comme principal information le niveaux de courbure de la planche, un paramètre important.
square : anglais, carré, sous-entendu square tail, arrière de la planche de forme générale carrée.
support : objet de glisse.
tail : anglais, queue, la partie arrière d’un engin de glisse.
volet mobile : pièce manipulable ayant vocation à capter une force extérieure dans un moment choisi.